Ingénieur électronique de puissance

Branche de l’électrotechnique, l’électronique de puissance s’est développée particulièrement bien développée à partir de la deuxième moitié du XXème siècle. Ce domaine comprend notamment l’étude, la réalisation et la maintenance des composants électroniques utilisés en forte puissance et des structures, de la commande et des applications des convertisseurs d’énergie. Etant donné son essence-même, à savoir le fait de changer la forme de l’énergie électrique, il s’agit d’un domaine avec de nombreuses perspectives d’emploi. C’est le cas par exemple pour le métier d’ingénieur électronique de puissance.

Niveau d’études​

Bac S ou Bac ST2I sont à privilégier en début de cursus

Bac +5 : Ecole d’ingénieur en électronique, génie électrique, informatique industrielle, systèmes électroniques. Ou Master systèmes électroniques et systèmes informatiques, télécommunications, systèmes embarqués, informatique industrielle

Une expérience dans le domaine de l’électronique de puissance est particulièrement appréciée, voire requise

Objectifs

Concevoir, produire, innover et assurer la logistique d’un produit et mettre en œuvre les systèmes produisant ou utilisant l’énergie électrique.

Technologies employées

  • Langages de programmation
  • Logiciels de CAO / DAO
  • Outils de développement : Altium
  • Outils de simulation électronique et schéma : Simetrix / Matlab
  • Outils UTOCAD 3D / CANECO

Savoir-être​

  • Curiosité intellectuelle
  • Esprit d’analyse et de synthèse
  • Polyvalence / Adaptabilité / Réactivité
  • Bon relationnel
  • Pédagogie
  • Sérieux / Rigueur / Précision
  • Travail d’équipe

Compétences​

  • Solides connaissances en électronique analogique / électrotechnique / électronique de puissance
  • Gestion de projet
  • Bonne connaissance des normes inhérentes à l’exercice de son métier
  • Sens de la négociation
  • Lire et concevoir des schémas techniques
  • Connaissances des spécifications du réseau électrique pour alimenter la carte
  • Solide niveau d’anglais technique

Missions & Responsabilités

  • Concevoir et dimensionner les cartes électroniques : architecture, schéma, PCB inclus
  • Piloter et suivi du projet : planning et budget, développement interne, certification finale
  • Vérifier la conformité du produit avec les spécifications, normes applicables, règles métiers établies
  • Participer aux phases d’intégration et de validation
  • Analyser les risques et défaillances des produits
  • Elaborer le plan d’action associé
  • Rédiger le support technique pour le suivi des coûts, des plannings de développement et le reporting technique associé
  • Veille technologique

Structures & Services

  • Société d’ingénierie, Bureaux d’études, Société de conseil
  • Entreprise industrielle 
  • ESN / SSII
  • Service R&D
Difficulté des recherches
0% indiquant les profils les plus communs, et 100% les profils extrêmement rares 80%

Quelle est la définition du métier d’ingénieur électronique de puissance ?

L’ingénieur en électronique de puissance a pour mission de concevoir et d’industrialiser des dispositifs électroniques destinés au stockage de l’électricité, à la gestion des batteries et à la mise en œuvre de courants forts dans les machines et les véhicules électriques hybrides. Ce métier peut parfois être très large, étant donné la quantité de cartes électroniques potentiellement requises pour un seul équipement. En plein boom, c’est un métier qui fourmille de perspectives d’emploi.

Compétences requises, missions, formations, salaires, perspectives d’évolution de carrière, etc. : nous vous disons tout sur les aspects du métier d’un ingénieur électronique de puissance.

Quels sont les parcours de formation à envisager pour devenir ingénieur électronique de puissance ?

Toute personne désireuse de devenir ingénieur électronique de puissance doit avoir au minimum un diplôme de niveau Bac +5. Le mieux est d’avoir suivi son parcours en école d’ingénieur en électronique, génie électrique, informatique industrielle ou encore en systèmes électroniques. A savoir qu’il est également possible d’avoir obtenu un Master mention systèmes électroniques et systèmes informatiques, télécommunications, systèmes embarqués ou encore informatique industrielle.

Par ailleurs, il est recommandé de privilégier un Bac S ou ST2I. A noter qu’une expérience dans le domaine de l’électronique de puissance, en stage, alternance, CDD ou CDI, est particulièrement appréciée des recruteurs, voire requise.

Quelles sont les compétences et savoir-être indispensables pour être un bon ingénieur électronique de puissance ?

Pour devenir ingénieur électronique de puissance certaines compétences et qualités humaines s’avèrent être indispensables. Il doit notamment avoir de solides connaissances en électronique analogique, électrotechnique et en électronique de puissance. Celles-ci étant indispensables pour qu’il puisse exercer convenablement chacune de ses missions. En outre, il doit également avoir de bonnes connaissances des normes inhérentes à l’exercice de son métier. Concernant les technologies, il maîtrise les logiciels de DAO, CAO, outils de développement ou de simulation électronique et schéma, etc.

Un ingénieur électronique de puissance doit également posséder certaines qualités humaines. C’est une personne dotée d’une très grande curiosité intellectuelle. Plus que requise afin de rester toujours à la page des dernières innovations dans son domaine. Pédagogue avec bon relationnel, il est particulièrement doué en gestion de projet et management. Sans oublier sa très grande rigueur et précision. Il aime travailler en équipe et partager afin d’aider les autres dans l’acquisition de nouvelles compétences. Enfin, son esprit d’analyse et de synthèse lui permette d’assurer un travail de qualité, du début à la fin.

Quelles sont les missions inhérentes au métier d’un ingénieur électronique de puissance ?

Un ingénieur électronique de puissance a l’objectif principal de concevoir, produire, innover et assurer la logistique d’un produit. Ainsi que de mettre en œuvre les systèmes produits ou utilisant l’énergie électrique. Pour y parvenir, il conçoit et dimensionne les cartes électroniques. Mais il pilote et fait le suivi du projet de façon globale, à savoir le planning et budget, le développement interne, jusqu’à la certification finale. Il s’assure également de vérifier convenablement la conformité du produit avec les spécifications, normes applicables et règles métiers préétablies.

En outre, il participe activement aux phases d’intégration et de validation nécessaire à la bonne mise en œuvre du projet. Ainsi qu’à l’analyse des risques et défaillances des produits. Son travail consiste également à élaborer un plan d’action associé s’il trouve des défaillances. Tout ce qui concerne le support technique le concerne. Il est responsable de la rédaction du support technique pour faire au mieux le suivi des coûts, des plannings de développement et le reporting technique associé. Enfin, il fait une veille technologique permanente.

Quel est le salaire d’un ingénieur électronique de puissance ?

Un ingénieur électronique junior gagne entre 33k€ et 40k€ par an. Passé confirmé, ce dernier peut gagner entre 38k€ et 45k€ par an. Tandis qu’un professionnel bien plus expérimenté peut gagner jusqu’à 60k€ par an. Il convient de rappeler qu’il s’agit de fourchettes salariales. Les salaires varient en fonction de la localisation et de la taille de l’entreprise, ainsi que de l’ampleur de ses responsabilités, etc.

Quelles sont les évolutions de carrière envisageables pour l’ingénieur électronique de puissance ?

Le métier d’ingénieur électronique de puissance est un métier de niche. Déjà spécialisé d’un domaine particulier, il possède toutefois diverses possibilités d’évolution de carrière. Il peut s’orienter vers les métiers de responsable projet, expert / référent métier, ou encore devenir ingénieur d’affaires.

Baromètre des salaires

en K€ / anParisGrandes
Villes
Régions
Junior
0 à 2 ans
34 – 4034 – 3933 – 38
Confirmé
2 à 5 ans
40 – 4539 – 4538 – 43
Senior
+ 5 ans
45 – 6545 – 6045 – 55

© Étude réalisée par Silkhom à retrouver sur cette page

* Salaires observés à Annecy, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse …
Une variation d’environ 2 à 5% peut être observée entre les grandes villes